Bruno Wasser vivait dans la rue et était l’un des centaines de toxicomanes du Kocherpark (à Berne). Aujourd’hui, il offre un toit à ceux qui n’en ont plus. À 16 ans, il était déjà accro. Lorsque sa vie ne tenait plus qu’à un fil, il s’est tourné vers Dieu et a fait une cure de désintoxication dans une clinique chrétienne. « La plupart des gens prient seulement une fois qu’ils reposent sur leur lit de mort. Cela a aussi été mon cas. Je savais que si je continuais comme ça, j’y resterais. Alors j’ai prié, j’ai pleuré et pleuré et j’ai été délivré de l’addiction. »
Depuis lors, il ne ressent plus de manque. Après six mois de vie sans drogue, Bruno est parti et il est devenu travailleur de rue. La police ne savait pas de quel côté il était. Pas de miracle : « Si je me rencontrais tel que j’étais dans ma pire période, je ne me reconnaîtrais pas moi-même. » De son temps passé dans la rue, il a appris combien la vie humaine est fragile.
Un stage social a conduit Bruno au Foyer de passage de l’Armée du Salut. Il y accueille désormais les personnes en détresse et leur propose un lit, les aide dans leurs démarches administratives auprès des autorités et les soutient dans la recherche d’un nouveau logement. Ou, sinon, il est simplement là pour elles.
Texte : Mathias Gottet / BZ Forum Berner Zeitung (traduit de l’allemand)
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Sebei
C’est une honte pour le pays.des appartements vides qui content par des milliers.et des pauvres suisse nés sur le sol suisse de père en fils
Et qui n’ont pas ou aller avec le covid19 menaçant ça complique encore,les socialistes ne nous gouvernent plus,ou qu’ils ont baissés les bras,ce ci dit que nous etions mieux avant.
Cordiales salutations à tous